Fondée vers 1555 par Jacques de Pons, « Jacopolis sur Brouage » avait, avant tout, vocation à être une place de commerce.
Devenue Brouage, on lui assigne comme gouverneur le Cardinal de Richelieu. Il fortifie la ville avec magnificence et transforme la place en un véritable coffre-fort de la richesse fabuleuse tirée du commerce du sel. A cette époque de pleine activité, la ville, forte d’une garnison de près de 4 000 âmes, connaissait un artisanat essentiellement utilitaire. De nombreuses maisons gardent sur leurs façades les traces de ces échoppes et autres boutiques.
Autrefois, la ville retentissait de l’écho de ses métiers : tonnelier, cloutier, forgeron, artisans ou soldats soucieux d’améliorer leur ordinaire, chacun participant à l’essor et à la renommée de Brouage.
Depuis 1989, l’investissement des collectivités a permis de faire revivre le site : restauration des remparts, des poudrières, de la Halle aux vivres, de l’Eglise, des rues…
Depuis plus de 20 ans, le Syndicat mixte de Brouage développe une politique de valorisation des métiers d’art. Toute l’année la Vitrine des métiers d’art, bâtiment composé de trois ateliers-boutiques, est occupée par des artisans d’art sélectionnés et soumis à une charte qualité.
Tous les étés, en étroite collaboration avec le Conseil des Métiers d’Art du Québec, une exposition est organisée dans la tonnellerie de Brouage, intitulée Les Traversiers des Arts, réunissant 4 artistes (2 Québécois et 2 Français).